mardi 29 janvier 2008

Problèmes de mémoire ? La solution : Mangez du poisson !

Je vous avais annoncé que j'allais revenir sur les problèmes de mémoire qui pourrissent ma vie quotidienne.

Je sais ne pas être le seul. Et pourtant, cela ne me console pas, car j'ai l'impression d'avoir les mêmes problèmes que ma mère juive. Même si je suppose ne pas être une cible pour un alzheimer des plus précoces.

"La mémoire est sélective". Tout le monde a entendu ce vieux marronier. Et pourtant, c'est vrai. Je suis capable de me souvenir de la date de l'accord scellant la succession et le partage de l'Europe entre les héritiers de Charlemagne : Traité de Verdun en 843. Je suis capable de me souvenir du classement de certains éléments dans le tableau de Mendeleïev... Alors que j'ai quitté le Lycée voici bien longtemps (à ceux qui pensent "trop" : VA FA...), ce genre de conneries ressort quasi instantanément. Je fais probablement appel à ma mémoire visuelle car c'est comme si je revoyais les illustrations des cours qui m'ont permis d'apprendre ces détails qui ne servent à rien.

Mais par contre, je suis infoutu de me souvenir d'éléments beaucoup plus importants dans ma vie quotidienne. Ainsi quelques exemples.

Ayant très vite eu des répertoires téléphoniques électroniques, je n'ai pas eu besoin d'exercer ma mémoire pour retenir des numéros. Pour preuve, je ne connais pas les numéros de mon domicile. Et loin de mon GSM comme béquille de mon cerveau, je dois consulter pagesjaunes.fr... Or parfois, il est important de fournir la totalité de ses numéros : rendez-vous professionnel, jeune femme rafraîchissante, pote de longue date...

Là encore, vous me direz, "ce n'est pas la mort de ne pas se souvenir de numéros de téléphones"... En fait, vous avez raison. Là où le bât blesse, c'est quand quelqu'un vous accoste d'un " OOOOOOHHHH, Tiens, mais qui voilà, ne serait-ce pas Rabat-joie?". Qui n'a pas connu ce genre de grands moments de solitude ? Je suis envieux de celui qui n'a pas ce genre de problème.

J'ai constaté un sorte de règle statistique : lorsque vous fréquentez les aéroports ou les gares qui vous relient à votre province natale, il est fréquent de croiser une "connaissance". Dans l'avion, c'est moins grave, parce que vous n'avez que peu de chances de vous retrouver assis à côté de la dite connaissance. En revanche, dans le train, vu le grand nombre de places disponibles, vous avez peut-être eu à subir la présence embarrassante de quelqu'un qui vous demande des news fraîches. Là, une chance s'offre à vous, mais elle est à double tranchant. Vous savez parfaitement où vous avez connu la personne. Vous pouvez donc lui poser des questions pour tenter de vous rafraichir la mémoire. Mais là, si après ces questions vous êtes toujours infoutu de sortir autre chose qu'une série de "tu", alors vous risquez d'apparaître au grande jour comme le mufle qui ne prête aucune attention aux gens et qui est incapable de se souvenir de leur nom.

Cet handicap peut encore s'accroître lorsque vous partez vivre à l'étranger. Pour ma part, dans un pays musulman, j'ai rencontré les pires difficultés pour mémoriser des noms, et ce d'autant plus à l'oral que les prononciations de certains phonèmes m'interdisaient toute "illustration mentale" du nom avancé. Ex : il m'a fallu croiser 5 Khadija avant de vraiment mémoriser ce nom car je le voyais tel que je l'entendais "Radija".

Nous disposons d'outils merveilleux pour lutter contre ce genre de handicap. Des sites internet qui vous renseignent sur les activités, les parcours et les dates de naissance. Et là, quel choc que de soudain réaliser l'âge effectif d'anciennes conquêtes que vous aviez toujours considérées comme des jeunettes, car rencontrées dans leurs premières années de Fac. Et bien maintenant, elles ont parfois la trentaine ou s'en rapproche vertigineusement. Et là, vous vieillissez par procuration.

Bref, ces outils nous facilitent la vie. Au premier rang d'entre eux, le téléphone mobile permet d'enregistrer une foule d'infos : le N° de tél, l'adresse, parfois la date de naissance, le digicode.

Ah ces putains de digicodes, combien de fois nous ont-ils pourri la vie?? [Je ne me souviens plus avec certitude de l'auteur du sketch "digicode, digicode, tu me reconnais?". Il me semble que c'est Jolivet.] Et bien, j'ai vécu ce sketch de très nombreuses fois en bas de chez moi. Et pas tout le temps en état de déchet éthilique sévèrement avancé.
En fait, mes doigts connaissent "géographiquement" les touches à frapper. Mais je suis souvent incapable de le composer dès que j'essaye de m'appuyer sur les nombres eux-mêmes. Et le pire, c'est lorsque vous avez donné rendez-vous chez vous à une personne du beau sexe pour un apéro, que la personne est en bas de chez vous et vous demande le code alors que vous ne vous en souvenez pas. J'ai trouvé la parade pour les "grandes zoccases". Je descends ouvrir la porte... Parfois, çà peut passer pour un geste super classe. Mais lorsqu'il s'agit d'une soirée où vous avez invité tout un groupe. Là, çà confine au ridicule de descendre à chaque fois.

Donc, il faut faire bosser sa mémoire pour lutter contre la sénescence de nos cellules grises. Ou alors, s'en remettre aux remèdes de grands-mères : MANGER DU POISSON !!! Soit-disant, c'est rempli de phophore qui serait bon, parait-il, pour nos neurones.

Bon, si vous avez d'autres recettes, n'hésitez pas à m'en faire part. Et pas seulement les jeux du Professeur Nawagashima sur Nintendo DS.

PS : je réalise soudain à la fin de la rédaction de ce post encore interminable que j'ai oublié mon engagement de produire des notes courtes. Décidément, faut vraiment que j'achète du poisson pané.

Promesse non tenue

Voilà, comme tout blogger qui ne se respecte pas et respecte encore moins ses lecteurs, je n'ai pas repris un ryhtme décent de publication de posts...

Je n'ai donc pas tenu ma promesse de vous faire rire avec le post suivant après des posts assomants sur les femmes au volant, Action Directe ou encore les élections.

'Tain, c'est dingue ce que c'est chronophage de tenir un blog. Non pas que je manque de temps, mais la flemme aidant, je ne cache pas préférer branler la mamouth... (Je le rappelle encore : jeune de moins de 18 ans, tu ne devrais pas être sur ce blog)

Alors, je vais reprendre la publication en essayant de balancer des posts moins longs . Double avantage : cela rend la lecture moins pénible pour les visiteurs et cela rend la rédaction moins contraignante.

Sur ce, à bientôt chers lecteurs.

PS : je ne comprends toujours pas pourquoi certains continuent de fréquenter ce blog, des mois après le dernier post.