vendredi 31 mai 2013

Apostasie : ou comment passer d'Alexandre à Abdelillah

Encore un sujet chiant qui ne va pas enthousiasmer mes lecteurs, fussent-ils les plus assidus...

Alors, oui, je vais parler de l'agresseur de soldat de la défense. Un apostat converti sur le tard, et qui pour démontrer son engagement de fondamentaliste s'est cru dans l'obligation d'aller tuer du soldat français. Comme tout converti, il a pris un prénom musulman, délaissant son prestigieux "Alexandre" au profit d'un plus modeste "Abdelillah".

La presse s'est largement fait écho de ce fait divers sur le thème "la menace de l'intérieur" et bla bla bla.
Après Merah, il est vrai que çà commence à faire beaucoup. Merah qui inspire des Britanniques, qui à leur tour inspirent un Français.

Mais j'ai la solution :
Peine de mort pour les apostats ! La sentence, ou plutôt la fatwa, publiée dans un recueil édité par le Conseil supérieur des ouléma (CSO) et révélée par la presse, fait couler beaucoup d’encre. 

Bon, nous sommes bien d'accord qu'il s'agit du Maroc. Que le Roi a balayé d'un revers de main cette recommandation de ses Oulémas les plus influents. Toutefois, on peut se demander combien de temps il pourra tenir, mettant en avant son statut de "Commandeur des Croyants" pour contenir les excités.

Mais au moins, sans musulman converti au christianisme, le Maroc risque moins que la France d'avoir des illuminés qui tenteront de buter du soldat national...

En somme, je ne prône absolument pas le retour à des sombres périodes où l'on pourfendait de "l'infidèle" à tour de bras. Je veux simplement mettre en lumière le fait que la tolérance, la démocratie ne nous protègent en rien des détraqués mais sont bien davantage une charge.

jeudi 30 mai 2013

Premier anniversaire

Normalement, c'est une belle date, à célébrer. Avoir un an.
Un an de présidence socialiste...
Déjà, je ne suis pas particulièrement favorable au socialisme.

J'espérais que Martine Aubry ne soit pas la candidate du PS, craignant qu'elle ne nous fasse passer aux 32 heures, entamant encore un peu plus notre compétitivité quant au coût du travail.

Ségolène, Fabius, Strauss Kahn. Nous avons évité le plus gros. On pensait qu'un Hollande serait plus fin politicien. Que des projets seraient lancés.

Nous avons eu le mariage pour tous, les salles de shoot. Les promesses de taxes confiscatoires pour faire partir les "salauds" de riches. Les annonces sur la recrue du chômage, des déficits publics, de la balance commerciale.

Nous avons eu la désignation de "la finance internationale" comme ennemie désignée. Obama a Al Qaïda, Hollande a la finance. Il faut qu'il se méfie dans ce genre de discours catégoriel. Après, on peut vite verser dans les critiques confessionnelles.

En tout cas, le monde de la Finance nous renvoie bien tout l'amour que notre président lui manifeste.

Bref, les réformes engagées concernent 1000 ou 2000 unions par an. Les salles de shoot concernent sans doute assez peu de monde puisque l'héroïne tue plus vite ses adeptes qu'elle n'en récupère de nouveaux.
Au final, cela ne fait pas bouger grand chose.

Je redoute toutefois, qu'à force de serrer les fesses, nous ne finissions par faire de l'huile...

mercredi 29 mai 2013

La susceptibilité des vanneurs finit par me lasser

Une petite note en passant sur ce trait de caractère : la susceptibilité.

On est bien d'accord que les gens qui taquinent sont bien souvent des gens, qui, contrairement aux apparences ne sont pas nécessairement les personnes les plus à l'aise.
Mais elles se font violence et désarment leurs interlocuteurs d'un trait d'humour, d'une vanne bien sentie.

Etant moi même à ranger dans la case Vanneur/Taquin/InsupportableGrandeGueule, je prends avec sourire les vannes que je reçois en échange de celles que je balance.

On est bien d'accord également sur le fait que les personnes les plus taquines ne sont pas nécessairement celles qui ont le plus de recul sur leurs petits traits de caractère "défaillants". Ils montrent parfois même plus d'agacement que de bienveillance à réception de la petite vanne.

Toutefois, le "seuil" symbolique des 40 ans approchant, je me lasse des personnes susceptibles.  Est-ce que l'âge venant, on perd en souplesse, non seulement du rachis, mais également du caractère?