vendredi 12 juillet 2013

Les fins en bois, ou la mise au banc d'essai du proverbe "une de perdue, dix..."

Voici donc quelques mois, que, éloigné de ma partenaire par quelques milliers de km, j'ai laissé se distendre les liens qui consolidaient notre relation.
En brossant un peu le tableau, elle devait se rendre à l'étranger pour déménager son ancienne résidence principale, là où fut conçu l'enfant de l'homme dont elle se séparait.

Si vous avez dépassé cette deuxième phrase, en la comprenant, vous êtes alors balèze en grammaire et très patient.
Et moi, benoîtement, je laissais faire l'affaire, sans trop moufeter. Il me paraissait nécessaire de laisser se clore la précédente idylle proprement, avant que de m'enflammer sur la mienne.

Nous échangions beaucoup via les réseaux sociaux, les SMS et autres applications via téléphone mobile. Beaucouuuuup. Mais alors énooormément ! Trop? Toujours est-il que le futur lourdé est un jour tombé sur le dit téléphone, en position, non verrouillée.

Je cite "il a tout lu pendant des heures... il a eu un choc émotionnel qui l'a beaucoup changé".... Déjà, çà sonnait pas top pour mes affaires. "il est sorti de là en voulant te casser la gueule et te couper un doigt" SIC... Là, çà commence à sentir mauvais.

Enfin : "et puis, c'est mieux pour notre fille..." LA MÊME MEUF qui te disait, "cela fait des années que nous faisons chambre à part, que nous ne couchons plus ensemble. Il me dégoûte physiquement. Même au départ de notre histoire, il ne me faisait pas rêver au lit". Exactement la même !!!! Et bein, elle se remet à la colle??? Pinaise, les femmes et leurs mystères.

J'avais eu droit à toutes les méthodes de lourdage, via SMS, lettre, silence, pigeon voyageur etc... Là, j'ai inauguré le "finalement, je ne romps pas..."

J'aurais pu, non,
dû m'en douter. Et puis, comme la chair est faible et quand la gymnaste est talentueuse en galipettes, on finit par ignorer les messages d'alerte que notre cerveau reptilien nous envoie.

MORALITE : une de perdue, une de perdue.