mardi 21 octobre 2014

Rabat-Joie est en plein marasme

Je reprends mon rythme normal de croisière : plus d'un an entre deux posts. Et curieusement, je réalise en voyant les statistiques qu'un blog non alimenté peut être tout de même lu...

Maintenant que je suis classé X, je peux me lâcher un peu plus sur mes aventures.
Il faut dire que celle-là est sur le point d'entrer dans le Guiness des énormités qu'on a pu me balancer dans un plumard.

J'essaie de vous la faire courte.
Sur un malentendu, dans quelque mauvais bar de quartier où l'on consomme plus de jus de raisin fermenté que de limonade, je me retrouve à Harponner une  femme déjà retraitée... Je sais, vous allez vous dire que je donne désormais dans la gérontophilie ou la militaire.
Que nenni. Venant d'un pays à l'Est de l'Europe, elle bossait comme hôtesse pour notre compagnie aérienne nationale... Et a avantageusement su profiter d'un plan de départ volontaire pour se coller à la retraite à moins de 40 balais.

Déjà surpris de la rapidité entre la rencontre et le saut-au-paf, j'apprends qu'elle ne sera absolument pas d'accord pour une pratique qui me sied souvent. Elle doit avoir un talent de Mme Irma puisque n'ayant pas abordé le sujet, elle me gratifie d'un "on baise, mais tu ne m'enculeras pas" qui avait le mérite de poser les limites.

Donc, soucieux de porter haut les couleurs de la France, je m'applique et me refuse à bâcler le boulot.
Bien content de moi, et surtout de ne pas être parti trop tôt, alors que je sortais le fusil chargé depuis bien trop longtemps, et après m'être échiné sur la tâche, j'entends une remarque marmonnée à travers un oreiller mordu.

J'interromps ma besogne pour la faire répéter : "j'en suis à 2, je n'arriverais pas à 3, alors dépêche toi".
Interloqué, je ne saisis pas immédiatement le sens de sa phrase. Finalement, je comprends. Je reste hébété. Que suis-je sensé faire? Puisque hélas, tout cela ne se produit pas sur commande. Dois-je redoubler le rythme du taff? Dois-je me débrouiller tout seul?

Je l'invite à rééquilibrer le score, en y mettant un peu du sien. Sa bouche tout à son affaire, elle m'indique alors : "OK, je te fais jouir dans ma bouche, mais alors, tu me devras un orgasme identique".

Je dois vous avouer que la tête n'était plus à la bagatelle. Du coup, je me suis levé, ai renfilé mon jeans... Alors que je finissais de me préparer à sortir. Elle s'étonnât alors de mon départ. Je lui indiqué que c'était destiné à préserver son sommeil de touriste en vacances, car le lendemain, je devais me lever fort tôt, en claquant la porte de sa chambre d'hôtel.

Et donc, je réalisais que la blague était fort bonne en marchant solitaire devant la mer. Déjà, comme les modulations de son expression étaient inhabituelles pour moi, je n'avais pas saisi qu'elle en avait eu 1. Alors 2... En gros, elle s'est comportée comme un éjac. précoce, qui revenant à la tâche, indiquait à sa partenaire qu'elle avait intérêt à atteindre rapidement son orgasme car il n'allait pas continuer longtemps à bosser. Puis, y mettant la langue, annonçait que la facture allait s'envoler.

Parfois, Eric Zemmour a quelques arguments qui peuvent être recevables. Si les meufs se mettent à baiser comme des mecs machistes... On n'est pas prêt non plus de trouver l'harmonie dans les ménages.

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